Salut monsieur Gosselin!
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Date: 18 septembre 2015Auteur: Daniel Nadeau
Nous avons appris le décès du journaliste et musicien Bertrand Gosselin. Je tenais à témoigner publiquement de mes sympathies à ses proches et à ses amis. J’ai donc décidé d’écrire un billet sur ce blogue. Ce geste est hautement symbolique.
Je connaissais Bertrand Gosselin. Qui ne connaissait pas Bertrand en fait? Même si je le connaissais, je n’ai pas eu beaucoup de liens professionnels avec lui parce que j’ai rarement eu l’occasion de pratiquer mon métier de relationniste dans le domaine judiciaire. C’est un secteur que je n’ai en fait jamais fréquenté professionnellement.
J’ai plutôt connu Bertrand au hasard de mes visites avec mes clients à la station de radio où il oeuvrait ou encore dans des événements sociaux dans la région.
Je sais cependant que mon regretté collègue et associé Yves Bellavance avait des relations avec Bertrand. Je me rappelle un jour où je les ai retrouvés tous les deux aux abords d’une terrasse d’un restaurant sur la rue Wellington, ils parlaient métier et musique. Yves et Bertrand avaient en commun la passion de la musique et du journalisme. Ce jour-là, j’avais pu constater la complicité qui se dégageait entre les deux êtres.
Au décès d’Yves, je me rappellerai toujours les mots de sympathie et de condoléances que m’avait adressés Bertrand Gosselin. Il avait bien compris, je le devinais par ces propos, toute la peine que j’avais et tout le vide qui s’installait dans ma vie au lendemain du décès de mon complice de vie et de travail, Yves Bellavance. Depuis ce jour, Bertrand Gosselin était devenu pour moi quelqu’un de différent. Il était l’un de ceux qui comprenaient toute l’affection que j’avais pour Yves et je ne l’ai jamais oublié.
Aujourd’hui, c’est Bertrand Gosselin qui nous quitte. J’ai entendu sur les ondes de Radio-Canada le témoignage de son ami Jean Arel. Ce fut des mots tellement touchants. L’un des témoignages les plus émouvants que j’ai pu entendre de quelqu’un au moment du décès d’un être humain. Je souhaite associer mes mots à ceux de Jean Arel pour dire tout le bien que je pensais de Bertrand Gosselin et que son départ ne peut que laisser un grand vide autour de lui. Comme on le dit familièrement au Québec, Bertrand Gosselin c’était un vrai…