Opinion publique: une nouvelle en chasse une autre!
--
Date: 18 novembre 2015Auteur: Daniel Nadeau
L’opinion publique est une bien curieuse bête. Il faut la nourrir tous les jours, mais elle est particulièrement difficile. Un jour, elle raffole du rejet des eaux usées dans le fleuve Saint-Laurent. Puis, elle s’emballe en s’empiffrant de nouvelles liées à cet événement : le maire Coderre en fait-il trop? Se préoccupe-t-il de son image où agit-il pour le bien public?
Question fort importante qui devait faire l’objet d’un débat sur l’émission du samedi matin de RDI avec des spécialistes des questions de l’image et des relations publiques. Heureusement pour le maire de Montréal, façon bien imparfaite de dire, une nouvelle plus importante a chassé de nos esprits celle du déversement des eaux usées de Montréal dans le fleuve Saint-Laurent. Il y a eu Paris, vendredi 13 novembre et les centaines de morts et de blessés.
Un vendredi d’horreur. Un vrai vendredi 13. Attendant ma conjointe à la maison avant d’aller dîner chez des amis, je pitonnais distraitement sur le poste de télé à l’affut des dernières nouvelles sur une affaire que mon bureau avait gérée dans la semaine et qui faisait l’objet de reportages à la télé. Soudainement, mon univers a basculé. Paris, la Ville lumière, Paris, la ville des libertés et des révolutions a été frappée en plein cœur par la folie meurtrière des fous d’Allah. Ces ignorants qui confondent la lecture des versets du Coran avec le nazisme. Ces ignobles humains rongés par la haine de l’Autre et par le désespoir de leur vide spirituel.
Vendredi soir dernier, les brutes ignares se sont attaquées à la jeunesse française dans ses activités les plus ludiques. Un vendredi soir où l’on souhaite faire la fête avec les amis. Il faut être des sous-humains pour poser de tels actes. Des êtres qui méritent le sort qu’ils ont choisi. Ce ne sont pas des musulmans, ni des Syriens, ni des Français. Ce sont des terroristes fous. Des moins que rien. Des brutes sanguinaires et des sans-génie.
Ces terroristes nous ont déclaré la guerre et bien soit, ils l’auront. Ils ont tué l’insouciance et la légèreté. Nous tuerons leurs mythes et leurs lubies et ferons la démonstration que leurs actes insensés n’auront pas prise sur notre ouverture et notre générosité envers l’Autre.
Nous sommes en guerre, mais notre arme c’est la paix et l’amour. Nous sommes les filles et les fils de Raymond Lévesque et nous entonnons tous ensemble notre cri de ralliement : quand les hommes vivront d’Amour…