Les excuses, une bonne politique de relations publiques?

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Date: 16 mars 2016
Auteur: Daniel Nadeau

Le ministre de la Santé et des Services sociaux du gouvernement libéral de Philippe Couillard, le Dr Gaétan Barrette a tenu des propos pour le moins discutables à l’endroit de sa critique de l’opposition officielle, Diane Lamarre. Son passage à l’émission TLMEP a plutôt été désastreux pour son image et celle de toute la classe politique. Des excuses officielles et des regrets bien sentis auraient été de mise et cela aurait donné un bon moment de « relations publiques ».

Au lieu de cela, le ministre Barrette a plutôt adopté la politique de « je persiste et je signe » alors qu’il avait lui-même admis dans une tentative de remettre la pâte dentifrice dans le tube que sa critique, Diane Lamarre, était une femme intègre. Un virage à 180 degrés par rapport à sa déclaration malheureuse de la veille. Une déclaration que l’on pourrait qualifier tout au moins de malveillante sinon de vicieuse.

relations publiques gaétan barrette

Source: Radio-Canada

Face aux commentaires unanimes décriant son comportement, le Dr Barrette a fini par offrir ses excuses à madame Lamarre plutôt quatre fois qu’une dans une mêlée de presse. À n’en point douter, ces excuses ont fortement été recommandées par le bureau du premier ministre Couillard. Les déclarations inacceptables du ministre Barrette venaient plomber l’image du gouvernement. Les excuses devenaient inévitables. Mais étaient-elles sincères? J’en doute. Pas plus que celles du chef du parti québécois, Pierre Karl Péladeau à l’endroit de son Tartuffe adressé au ministre Barrette. Son petit sourire en coin capté par la caméra ne laissait aucun doute sur la non-sincérité de son propos.

Les excuses ne sont pas un outil efficace de relations publiques. Il faudrait le comprendre. Les seules excuses qui auraient été valables sont celles qui ne sont jamais venues de la bouche du ministre Barrette lors de l’émission de TLMP dimanche soir dernier. Là, cela aurait été un beau geste de « damage control ». Le reste n’est que des tartufferies parlementaires…

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