Publicité ou relations publiques, réfléchir en amont et mesurer…

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Date: 2 juin 2016
Auteur: Daniel Nadeau

Il arrive trop souvent que les clients de firmes comme la mienne s’interrogent s’ils doivent utiliser la publicité ou les relations publiques pour se faire connaître.Nadeau Bellavance_logo Pourtant, la réponse à une telle question est relativement simple si elle est précédée d’une réflexion sur l’identité de marque du client et l’identification de ses publics cibles. Une fois que nous savons ce que nous sommes et à qui nous voulons le communiquer, il est facile pour un communicateur d’expérience de faire les recommandations appropriées pour permettre à l’organisation cliente d’atteindre ses objectifs de communication et d’affaires.

Réfléchir en amont avant d’agir n’est pas toujours un choix évident pour un client. Cela signifie qu’il doive investir de son précieux argent dans une réflexion stratégique qui lui permettra par la suite d’identifier les meilleurs outils et les meilleurs moyens pour se faire connaître ou pour populariser ses produits et services. Cette réflexion stratégique qui prend la forme d’un plan de communication procède toujours de la même façon : Il fait l’état des lieux, compare l’organisation cliente avec ses pairs, dresse les objectifs de communication en fonction des objectifs d’affaires et propose une stratégie appropriée pour atteindre les résultats accompagnés des moyens, des échéanciers et des coûts. Simple à imaginer, mais difficile à réaliser. C’est de l’art à chaque fois de proposer les bonnes avenues aux bons clients.

Quant au choix de faire des relations publiques ou de la publicité ou les deux, il tient d’abord aux besoins. Veut-on améliorer la notoriété d’un client et de ses produits ou services ou cherchons-nous plutôt à asseoir sa crédibilité? L’organisation cliente est-elle connue dans ses marchés? Ses produits et services sont-ils reconnus et quelle est leur réputation? Autant de questions qu’il faut se poser avant de dépenser un seul sou dans une action de communication pour le compte d’une organisation cliente.

Certes, l’idée de réfléchir avant de communiquer n’est pas toujours la plus prisée par les organisations clientes. Trop souvent, ils voient l’exercice de réflexion comme une dépense inutile et préfèrent consacrer leurs ressources à de l’action tout de suite même si les résultats souhaités ne seront pas au rendez-vous. C’est bien là le plus grand drame des services qu’offre les firmes comme la mienne c’est de ne pas mesurer systématiquement le résultat des actions que proposées à nos clients. Mesurer c’est accepter de réussir ou d’échouer. Cela prend beaucoup d’expérience et de professionnalisme pour accepter de se prêter à ce jeu…

 

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