Le cirque républicain…
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Date: 18 juillet 2016Auteur: Daniel Nadeau
C’est ce soir sur CNN, entre autres, que débutera le grand spectacle de Donald Trump. C’est à Cleveland en Ohio que débutera la convention républicaine dans le cadre de la course à la présidence américaine de 2016.
Déjà, il faut savoir que les conventions à la présidence, tant celle des républicains, que celle des démocrates, qui aura lieu à Philadelphie en Pennsylvanie, du 25 au 28 juillet prochains, sont des spectacles hauts en couleur de la politique américaine. Il n’est pas rare que ces conventions servent de grande opération de lavage de linge sale, mais sur un mode opératoire de relations publiques. Bref, à l’issue d’une convention, un parti est censé augmenter sa part de vote dans les sondages. Les conventions politiques sont l’aboutissement du processus électoral des présidentielles Américaines. Ce sont en soi des objets d’étude de la science politique.
En 2016, nous aurons droit à des conventions « toutes garnies » avec un contexte politique, une conjoncture internationale chargée en émotions et une lutte fratricide dans les deux grands partis s’ancrant dans la réalité inhabituelle de candidats gagnants mal-aimés. Tout un programme en perspective. Je serai capté par ma télévision ou par ma tablette pour vivre cela avec les Américains. Ce seront des conventions palpitantes et qui permettront d’augmenter nos connaissances et nos expériences en matière de « branding politique ». Les Américains sont de grands innovateurs en ce domaine et un laboratoire incroyable…
Il faut aussi ajouter pour la convention républicaine que Donald Trump a promis de nous en mettre plein la vue. Si l’on se fie au caractère public du personnage qui s’est déployé sous nos yeux pendant toute la dernière année, cela a des chances d’être très divertissant.
D’autant plus que les principales têtes d’affiche du parti républicain seront aux abonnés absents durant cette convention. Pas de Bush, de Romney ou de grandes vedettes à la convention républicaine. Ce sera la convention des gens ordinaires. Celle des mâles blancs américains en colère. Il faudrait voir si le « politically correct » et les manifestants pourront nuire à l’image populiste et « anti-establishment » que voudra projeter Trump. Un événement à ne pas manquer surtout si les dissidents du parti républicain réussissent à se faire entendre. À suivre…
Donald Trump, candidat à la présidence pour le parti républicain. Qui aurait pu prédire cela?