Les « Oscars des relations publiques » au Canada

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Date: 18 avril 2017
Auteur: Daniel Nadeau

Pour beaucoup trop de gens, les spécialistes de relations publiques sont vus négativement. Ils sont associés à des termes réducteurs comme « fabricants d’images », « manipulateurs » ou encore comme des gens qui cherchent à cacher la vérité et font obstacle à celles et à ceux qui veulent la faire triompher soit les valeureux journalistes de nos médias d’information tant écrits, qu’électroniques. La réalité est pourtant bien différente.

Les spécialistes de relations publiques sont des gens qui cherchent à concilier l’intérêt général avec l’intérêt privé de l’un ou l’autre de leurs clients en amenant bien souvent le client en question à modifier son point de vue ou son approche. C’est aussi un adepte du dialogue entre les parties prenantes et un promoteur de projets ou d’idées. Certes, parfois la réalité est moins rose que la théorie et nous pouvons retrouver toute sorte de praticiens en relations publiques. Ceux qui comme moi ont choisi d’être membres de la Société québécoise des professionnels des relations publiques (SQPRP) et de la Société canadienne des relations publiques (SCRP) ont un code d’éthique à respecter et des pratiques professionnelles à l’avenant. Il est vrai que la nature n’est pas aussi généreuse avec toutes et tous quant à la distribution du sens de l’éthique. Ce qui explique la qualité inégale des interventions des spécialistes des relations publiques et de leur réputation.

Néanmoins pour celles et ceux que cela intéresse l’avenir des relations publiques se porte bien si j’en juge la qualité des projets que j’ai analysés ce dernier weekend de Pâques. J’ai accepté d’agir comme juge pour les prix d’excellence qui seront décernés à la fin du mois de mai lors du gala des Prix de la SCRP le 30 mai 2017 dans le cadre de la conférence nationale 2017.

Bien que je n’ai pas le titre agréé en relations publiques (ARP), j’ai été honoré d’avoir été choisi pour agir comme évaluateur bénévole. Le site Web de la SCRP explique le rôle de ces évaluateurs bénévoles : « Ces personnes donnent généreusement leur temps, leur énergie et leur expertise afin que les prix professionnels que nous décernons reflètent l’excellence en communication. Bien que ces évaluateurs ne possèdent pas tous le titre agréé de la SCRP, leur travail et leur statut professionnel au sein du milieu reconnaissent leur capacité de servir d’évaluateurs. »

Les critères d’évaluation des projets reposent fondamentalement sur la formule RACE soit les quatre éléments principaux : recherche et analyse, planification et implantation, résultats et évaluation, ainsi que sur la qualité globale de la demande.

Comme je suis tenu à la confidentialité, je ne vous dis pas aujourd’hui dans laquelle des catégories j’agis comme évaluateur, mais une chose est certaine, c’est que j’ai eu le privilège de constater que l’industrie des relations publiques se porte bien au Canada. Les projets sont d’une excellente qualité et la créativité est au rendez-vous. J’ai eu le bonheur de remporter quatre prix de la SQPRP, la version québécoise de la SCRP, auquel elle est affiliée et je sais combien c’est stimulant de voir la qualité de travail récompensé par ses pairs et par l’industrie.

C’est rassurant de constater que le professionnalisme est très présent dans l’ensemble des dossiers que j’ai eu le plaisir d’évaluer. Bonne chance à tous les candidats et candidates au Prix d’excellence de la SCRP 2017. Ce gala de l’excellence c’est un peu les Oscars de notre profession…

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