Relations publiques – Responsabilité sociale de l’entreprise et communication
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Date: 17 mars 2015Auteur: Daniel Nadeau
Les spécialistes de relations publiques ont-ils de l’Éthique?
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Nous vivons dans un monde où la spectacularisation des médias prend beaucoup de place. Un monde où tous cherchent à se mettre en valeur et à convaincre l’autre du bien-fondé de son point de vue ou de ses intérêts. Dans ce monde, plusieurs praticiens des relations publiques vendent leur âme pour l’argent qu’ils peuvent ramasser et oublient l’essentiel de leur rôle, soit une pratique du métier des relations publiques avec éthique. Parlons éthique…
Code d’éthique en relations publiques
Je suis membre depuis plusieurs années de la Société québécoise des professionnels des relations publiques (SQPRP) et de la Société canadienne des relations publiques (SCRP) et par mon appartenance à ces sociétés professionnelles, mes activités sont soumises à un code d’éthique.
Vous pouvez parcourir notre code d’éthique, mais je retiendrai pour vous trois éléments qui m’apparaissent les plus pertinents pour mon propos d’aujourd’hui :
- Tout membre doit pratiquer les relations publiques conformément aux plus hauts standards professionnels.
Les membres doivent exercer leur profession conformément à l’intérêt du public et dans le respect de la dignité des personnes, tel que le prévoient les dispositions pertinentes de la Constitution canadienne et de la Charte des droits et libertés. Des actes dans le but d’influencer indûment les médias, les organes du gouvernement ou le processus législatif, en offrant par exemple des cadeaux, privilèges ou autre gratification en échange de faveurs; - Tout membre doit se conduire avec équité et droiture dans ses relations avec les médias et le grand public.
Les membres ne doivent ni conseiller ni poser des actes dans le but d’influencer indûment les médias, les organes du gouvernement ou le processus législatif, en offrant par exemple des cadeaux, privilèges ou autre gratification en échange de faveurs. - Tout membre doit s’astreindre aux plus hautes normes d’honnêteté, d’exactitude, d’intégrité, de vérité et ne doit pas sciemment diffuser des informations qu’il sait fausses ou trompeuses.
Les membres ne doivent pas soutenir de prétentions exagérées où faire des comparaisons injustes, ni s’approprier la paternité d’idées ou de déclarations d’autrui. Tous les membres doivent éviter une conduite professionnelle ou personnelle qui jette le discrédit sur eux-mêmes, la Société ou la pratique des relations publiques.
Vous conviendrez avec moi que le respect de ces valeurs du code d’éthique de la Société canadienne des relations publiques est assez éloigné de l’idée généralement répandue sur les relationnistes et le monde des relations publiques qui sont trop souvent présentés comme des « fabricants d’images » ou des « manipulateurs de l’opinion publique » ou pire encore comme des freins et des obstacles à la libre circulation de l’information en se posant comme mur étanche entre la source et les journalistes.
Demain, je vous parlerai de la responsabilité sociale des entreprises.