Trucs sur la rédaction de type Web
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Date: 25 juin 2018Auteur: Daniel Nadeau
Durant cette pause estivale, nous republierons les textes de ce blogue les plus populaires qui touchent directement le métier et les enjeux des relations publiques. De retour avec nos commentaires sur l’actualité le 6 août prochain.
De plus en plus, les rédacteurs doivent composer avec différents types de plateformes. Or, chaque plateforme Web ou traditionnelle contient ses particularités en ce qui a trait à l’écriture. On n’écrit pas dans un texte suivi, comme on rédige une lettre et on ne rédige pas un PowerPoint comme on rédige un document de travail. C’est le même principe pour l’écriture Web, on ne rédige pas sur le Web, comme on rédige sur papier!
Les six principes essentiels de la rédactionWeb
1. Écrire avec concision
La concision, c’est obtenir le même résultat informatif en moins de mots et en moins de phrases, moyennant moins de « bruit » (au sens linguistique du terme). Ainsi, ce qui est un atout concernant l’écriture traditionnelle devient une véritable nécessité pour le Web.
De manière générale, vous devez privilégier :
- Les titres courts;
- Les phrases courtes;
- Les paragraphes courts (limités à une seule idée);
- Les tournures simples (par exemple, la voix active plutôt que la voix passive, les tournures positives plutôt que les doubles négations…);
- Les pléonasmes sont à éviter (du genre « absolument essentiel » ou « bilan général »);
- Entre deux mots, vous choisirez le moindre! Ainsi, vous préférerez « usage » à « utilisation », « trier » plutôt que « sélectionné », « avant » plutôt qu’« antérieurement »… pourvu que l’apport sémantique soit le même, évidemment!
2. Mettre le contenu en relief
La difficulté de la lecture à l’écran et le fait que les internautes lisent en diagonale font qu’il est très important, sur Internet, de donner du relief visuel à l’information.
Pour améliorer le relief d’une page Web, vous pouvez :utiliser des titres et les intertitres (en jouant sur la différence de taille et, éventuellement aussi, sur la différence de polices de caractère);
- Utiliser les caractères gras;
- Utiliser la couleur (en évitant d’interférer avec les codes couleur réservés aux hyperliens);
- Utiliser les caractères italiques (plus subtils, mais difficiles à lire lorsque les caractères sont petits);
- Utiliser des listes à puces ou des listes numérotées;
- Découper votre information en plusieurs paragraphes ne contenant qu’une idée maîtresse;
- Découper votre page en plusieurs espaces d’information (encarts en couleurs, « eyebites »…);
- Intégrer les visuels au contenu (en y associant des légendes).
Les titres et les intertitres sont cinq fois plus lus que les textes! [Source : Netmarketeur.net]
3. Contextualiser
Il est essentiel de contextualiser sur le Web pour que l’internaute s’y retrouve, pour enrichir l’information et pour permettre à l’internaute de rapidement trouver ses repères, il convient de contextualiser les choses de plusieurs façons (géographique, temporel et éditorial).
Pour enrichir votre contenu grâce à la contextualisation, vous pouvez :
- Mentionner vos sources;
- Utiliser le langage « méta », les notes de rédaction;
- Proposer des liens vers des articles complémentaires;
- Proposer des liens vers des ressources complémentaires;
- Proposer des liens vers des points de vue différents, éventuellement contradictoires;
- Situer votre information dans le temps;
- Situer votre information dans l’espace.
4. Utiliser l’hypertexte
Pour être efficaces, ces derniers doivent être longs, discriminants et explicites. Le lien doit non seulement vous indiquer clairement en quoi il est intéressant de l’emprunter, mais il doit aussi être rédigé de manière à ce que, une fois arrivé sur la nouvelle page, l’utilisateur ne soit pas dérouté. Il faut qu’il y ait un rapport évident entre ce qui a été annoncé et ce qui est effectivement proposé. Que ce soit de manière interne, pour naviguer dans les différentes franges de contenu d’un site, ou de manière externe, pour relier le contenu d’un site à son contexte intellectuel et social plus global.
Voici quelques ordres de grandeur largement partagés pour les hyperliens :
- Ne pas dépasser sept hyperliens à un même niveau (plusieurs études neurophysiologiques indiquent que notre cerveau est capable de prendre en compte, d’un seul coup, sept « paquets » d’information. Au-delà de ce chiffre, nous passons en mode de lecture morcelé, nettement moins efficace. C’est tout à fait sérieux. Si vos hyperliens sont trop nombreux, découpez donc l’information en plusieurs sous-groupes!);
- Maximum vingt hyperliens sur votre page d’accueil (à moins que vous ne vous présentiez comme un portail);
- Maximum cinq hyperliens intégrés au contenu.
5. Animer son site
Un internaute fait très vite la différence entre un site qui vit et un autre qui croupit! Un site qui donne l’impression d’être abandonné, ou d’avoir été conçu de manière trop statique a peu de chances de générer de nombreuses visites!
Vous pouvez animer votre site de plusieurs manières :
- Actualiser l’information;
- Guider le visiteur;
- Assurer l’interactivité;
- Témoigner de l’interactivité;
- Faire de la promotion continue.
6. Témoigner de l’interactivité
Pour inciter les gens à venir prendre régulièrement le pouls de votre site, pour qu’ils aient confiance dans la fraîcheur de l’information, pour qu’ils se sentent accueillis, il faut que votre site ait l’aire de vivre en temps réel! Comment? En communiquant au maximum les expériences clients :
- Commentaires élogieux;
- Critiques positives;
- Fréquence des visites;
- Compte-rendu de certaines interactions;
- Promotion continue;
- Envoi régulier d’une lettre d’information, etc.
Source de l’image: Google Image
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