L’Espagne et la Catalogne sur la sellette de l’opinion publique
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Date: 21 septembre 2017Auteur: Daniel Nadeau
L’Espagne fut l’un des grands pays colonisateurs de notre planète. Les dirigeants espagnols n’ont jamais donné dans la dentelle. Ils ont été brutaux et sanguinaires avec les populations autochtones d’Amérique. Faut-il rappeler l’inquisition espagnole de Torquemada? On peut dire que la violence fait partie de l’ADN de l’Espagne.
C’est pourquoi on peut être à demi étonné de voir avec quelle hargne l’État espagnol foule au pied les droits démocratiques des Catalans en menant des activités hautement condamnables pour empêcher le peuple de Catalogne de se prononcer sur son avenir et sur la souveraineté.
L’état central se voue par les temps qui courent à des actes de violence innommables eu égard à l’endroit des nationalistes catalans. Arrestations, violence physique, rétention des fonds de la région catalane, tout y passe pour empêcher le peuple de Catalogne de se prononcer sur son avenir.
Le gouvernement du Québec et le gouvernement du Canada ne peuvent rester sur leur quant-à-soi devant ces exactions de l’État espagnol. On ne peut pas rester coi devant la violence déployée contre le peuple catalan, cela est totalement inacceptable. L’Assemblée nationale du Québec est l’une des plus vieilles démocraties en Amérique. Le gouvernement Couillard a refusé une motion pour dénoncer la situation en Espagne. On refuse même de faire une déclaration publique sur le sujet si l’on en croit la ministre des Relations internationales, Christine Saint-Pierre. C’est déroutant!
Que l’on soit souverainiste ou non, ce qui nous unit au Québec c’est notre refus unanime de la violence et de l’intimidation et de notre foi en la démocratie. Le gouvernement Couillard vient de rater une belle occasion pour rappeler au Québec et à la planète tout entière la foi du Québec en ces valeurs démocratiques. C’est bien dommage…