Les ouragans
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Date: 3 septembre 2019Auteur: Daniel Nadeau
Nous sommes en pleine saison des ouragans. Septembre et octobre sont propices au développement de ces tempêtes tropicales au sein des océans. Qui plus est, le réchauffement climatique, oui cela existe, monsieur Trump, vient empirer les choses. Ces derniers jours, Dorian fait des siennes dans l’Atlantique. Après avoir dévasté les Bahamas, il se dirige vers la côte est américaine sur les bords de la péninsule floridienne qui est toujours au cœur du jeu lorsque l’on parle d’ouragans.
Pour celles et ceux qui connaissent l’auteur de ce blogue, la Floride est une région familière parce qu’il y séjourne régulièrement de cinq à huit semaines par années sur la côte est.
Au fil des reportages des médias sur l’ouragan Dorian, des lieux familiers et associés à des moments heureux défilent sous nos yeux. Quand on fréquente un endroit, que les noms des lieux nous sont familiers, on regarde les événements qui nous sont racontés d’un œil différent. En 2017, Irma avait fait craindre le pire. Finalement, l’ouragan a bifurqué vers la côte ouest à la hauteur de Miami. Les villes balnéaires de l’ouest de la péninsule floridienne. Il semble que cette année aussi, le pire sera évité pour le sud de la péninsule du côté est puisque Dorian a dévié vers le nord-est. Il ne fait que longer la côte. Mais usons de prudence dans nos commentaires, cela est en train de se produire au moment où j’écris ce blogue (lundi après-midi), le pire est pour la nuit de lundi à mardi. Quoi qu’il en soit, ce qu’il faut retenir c’est que les ouragans sont à la Floride ce que représentent les tempêtes de neige pour nous. Ils sont toujours bien préparés et les autorités prennent toutes les mesures adéquates pour épargner des vies.
Ce que les autorités américaines ne font pas cependant à commencer par la plus haute autorité de ce pays, le président Donald Trump, c’est de reconnaître la trace du réchauffement climatique dans la manifestation de ces événements climatiques. Certes, les ouragans ont existé bien avant la présence de l’exploitation massive des ressources de la planète. Au XVe siècle, l’explorateur et navigateur génois Christophe Colomb parlait de ces immenses tempêtes de vents. Force nous est cependant de reconnaître que le réchauffement de la planète contribue au réchauffement des océans. On sait que des océans plus chauds sont propices au développement de tempêtes tropicales.
Il serait si simple de prendre des mesures énergiques pour contrer les changements climatiques pour un pays comme les États-Unis d’Amérique. Non seulement cela aurait un impact majeur sur le volume d’émissions des gaz à effet de serre, mais cela donnerait une autorité morale que les Américains n’ont plus devant la Chine, la Russie et l’Inde. Chose certaine, ce n’est pas de Donald Trump que nous pouvons attendre ce sursaut de réalisme ni de la prochaine campagne électorale américaine. Pour nous, Canadiennes et Canadiens, c’est un défi supplémentaire. Il faut agir chez nous dans une perspective de donner l’exemple à notre voisin américain et espérer entraîner une réaction à la chaîne dans l’ensemble des pays occidentaux.